La profession d’artisan nécessite généralement d’avoir à sa disposition un véhicule utilitaire léger. Le choix de cet outil de travail repose sur plusieurs paramètres. Tout dépend du secteur d’activité concerné, des déplacements quotidiens, du type de matériel à transporter, du nombre de véhicules nécessaire et bien évidemment du budget disponible.
Pour choisir l’utilitaire répondant aux exigences de son activité, les trois principaux points à prendre en compte sont :
Les constructeurs automobiles ont décliné les véhicules utilitaires en plusieurs dimensions en fonction des besoins de chaque artisan. La longueur et la hauteur de l’utilitaire étant les mesures les plus importantes. L’objectif est de pouvoir transporter son matériel et son outillage sans souci majeur.
Pour connaître les dimensions à respecter, il suffit de la longueur et la hauteur du ou des matériels les plus volumineux.
Le volume utile correspond aux capacités de charge de l’utilitaire. Un plombier doit, par exemple, transporter de longs tuyaux ou du matériel particulièrement volumineux (cumulus). Au contraire, le serrurier n’aura pas autant de contraintes, sauf lorsqu’il doit assurer la livraison et la pose d’une porte.
Pour connaître le volume utile, une nouvelle fois, il faut un dimensionnement des matériaux les plus imposants. Les volumes utiles des fourgons du marché varient de 7 m³ à 22 m³ afin de répondre à tout type de besoins.
Le paramètre suivant à prendre en compte concernant la capacité de charge est la charge utile. Le dimensionnement est encore nécessaire, mais plus précisément concernant le poids des matériaux. Les constructeurs proposent des utilitaires avec des charges utiles allant de 1 à 2 tonnes. Pour information, le volume utile est inversement proportionnel à la charge utile.
Le PTAC correspond au poids total autorisé en charge, c’est-à-dire qu’il représente le poids maximal de l’utilitaire. Le PTRA est le poids total roulant autorisé et comprend plus précisément le poids du véhicule, ainsi que celui de son attelage (remorque).
Ces deux données sont particulièrement utiles pour choisir la motorisation de l’utilitaire, mais surtout pour respecter le Code de la route.
Voici d’autres critères de choix pour l’achat d’un utilitaire destiné à un usage professionnel.
Les déplacements d’un artisan sont déduits du chiffre d’affaires et sont notamment facturés aux clients. Cependant, il est toujours préférable de choisir un véhicule avec une consommation modérée. Le but étant de pouvoir bénéficier d’aides gouvernementales lors de l’achat de l’utilitaire.
Par ailleurs, certaines dispositions permettent par exemple aux utilitaires récupérés la TVA sur leur carburant. Les voitures électriques prennent également progressivement une part de marché dans la vente d’utilitaires, grâce particulièrement aux fameuses aides de l’État.
Un artisan peut obtenir une prime de conversion en faisant l’acquisition d’un utilitaire électrique. L’objectif du gouvernement étant de limiter le rejet de gaz carbonique dans l’environnement. Ce dernier incite les artisans à choisir un véhicule peu polluant.
La gamme d’utilitaires proposée par les constructeurs est large, mais certaines marques se démarquent. En effet, les artisans ont une préférence pour certains modèles. Le Trophée Argus décerne, par exemple, chaque année une distinction dans la catégorie meilleure utilitaire. De quoi faire un comparatif des offres les plus pertinentes.
Renault, PSA ou encore Volkswagen sont les leaders dans la vente d’utilitaires destinés aux professionnels.
Que ce soit pour les aménagements ou les équipements extérieurs d’un utilitaire, les points suivants peuvent vous guider :
En achetant son utilitaire, l’artisan a la possibilité de l’équiper selon ses besoins. Il peut aussi décider de réaliser un flocage pour faire connaître ses services. Lorsque les déplacements liés à l’activité dépassent les 10 000 km/an, l’idéal est se diriger vers un véhicule neuf.
Ainsi, l’artisan peut déduire le coût d’achat de l’utilitaire comprenant la maintenance sur les charges de son entreprise. L’investissement sera alors déduit du chiffre d’affaires et donc des impôts professionnels.
Toutefois, le professionnel se doit d’immobiliser des fonds pour l’achat. Il est alors tenu de gérer au mieux la revente de l’utilitaire, malgré la dépréciation.
Le leasing, aussi appelé crédit-bail, consiste à choisir un utilitaire, puis de payer un loyer mensuel pour son utilisation pendant trois ou cinq ans. Comparable à une location de longue durée, ce système propose deux issues, au bout de ces trois années :
Le principal inconvénient de ce mode de location est la possibilité de recevoir des frais de remise en état du véhicule lors de sa restitution, si la carrosserie a été endommagée par exemple.