Si vous vous intéressez à l’achat de véhicules et aux données constructeurs, vous avez probablement déjà vu le sigle « WLTP » au niveau de la consommation, des émissions de CO2 ou de l’autonomie. Explications sur ce qu’est le cycle WLTP.
WLTP signifie (Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure), c’est une procédure d’homologation des véhicules qui a pris effet en septembre 2017 et qui remplace l’ancienne appelée NEDC (pour New European Driving Cycle) qui datait de 1973. Le WLTP est donc un ensemble de tests qui vont être appliqués à un nouveau véhicule pour contrôler sa consommation de carburant ou de batterie pour un véhicule électrique mais aussi ses rejets de CO2. Autre point important, le cycle WLTP va permettre d’autoriser ou non le lancement d’un nouveau véhicule sur le marché. L’ancien système NEDC s’appliquait à l’Europe, le cycle WLTP raisonne lui à l’international.
L’intérêt de ce nouveau cycle est d’apporter des informations plus réalistes, avec des tests plus poussés sur les véhicules notamment sur la consommation et la pollution. L’idée est de présenter des données plus proches de la réalité, par rapport aux tests des constructeurs effectués en laboratoires. On parle justement de test RDE pour « Real Driving Emissions ». Ce nouveau référentiel va aussi permettre de déjouer les tricheurs, comme a pu le voir par le passé, mais aussi d’harmoniser les normes des différents pays.
La procédure NEDC datait de 1973 et depuis, de nombreuses innovations ont vu le jour dans le domaine automobile, avec notamment l’arrivée des véhicules hybrides ou encore électriques. Il est donc nécessaire d’avoir une approche plus réelle des données de consommation et de pollution pour apporter une information pertinente aux consommateurs. Voici la liste des tests effectués dans le cadre du cycle WLTP :
Le changement de prise en compte des données entre le NEDC et le cycle WLTP a naturellement eu des conséquences sur les résultats, les valeurs en matière de consommation et d’émission ont augmenté pour certains véhicules de plus 20% à plus 30%. Bien évidemment, ce changement a eu pour effet d’impacter les bonus et malus écologiques pour certains véhicules. Finalement, le consommateur dispose de données plus fiables, plus proches d’une utilisation normale du véhicule. Les données sont plus claires entre une boite de vitesse automatique et une boite manuelle, il y a également une estimation plus précise de l’autonomie des véhicules électriques, par rapport à ce qu’annonce le constructeur.